Henning Mankell est mort.5 octobre 2015  

Le jour de sa mort, j'ai très triste de perdre un des auteurs contemporains qui m'a profondément émue lors de la lecture de ses ouvrages. N'étant pas une grande adepte des polars, j'ai préféré lire chacun de ses romans et j'en suis sortie chaque fois bouleversée et enrichie.

Ayant lu à ce jour (je crois) l'intégralité de ses romans, je me suis décidée enfin à connaitre Kurt Wallander et hier soir!!!  j'ai passé ma soirée avec "l'homme inquiet". 

 je lui rends hommage par ce tout petit article.

Mes romans préférés restent: "l'oeil du léopard", "le fils du vent" et peut-être "profondeurs"

Ma mère est aujourd'hui une dame d'un âge respectable. A l'école, Elle était une "bonne élève", elle a conservé ses cahiers d'écolière et les a récemment retrouvés!

Ils sont un peu fatigués par les ans mais ils nous apprennent beaucoup sur l'évolution des enseignements. En voici quelques pages- richement illustrées.

 Elle aimait (ou bien est ce l'instituteur qui l'imposait? )aussi découper et coller des images.

Voici son cahier de sciences

 Et d'autres cahiers- la géographie

 Voici une belle page sur les oiseaux

Et comme toutes les jeunes filles …., certains  cahiers étaient uniquement dédiés aux  collections de photos de stars.

Je vous révèle une page … avec son autorisation.

je trouve les légendes des photos assez savoureuses:

Rectangle supérieur

En haut à gauche

 Virginie Romance est photogénique, encore ne faut-il pas accentuer comme à plaisir son nez accusé et ses lèvres fortes

En bas à gauche

Voici, hélas ! à quoi peut aboutir, dans un instantané très «posé» n’en doutez pas, un amateur inexpérimenté

A droite

Plus habile, le photographe du Joueur a su dégager son charme en estompant ses traits par un jeu de lumière très savant qui adoucit le modelé du visage et en particulier des joues, qui estompe le nez et embellit les lèvres.

Rectangle inférieur

Légende gauche :

 Reconnaissez vous dans ce jeune garçon choyé par sa maman, la petite Carlettina ?

Légende droite :

Vittorio de Sica semble rêveur devant cette beauté endormie.

 Et encore 2 pages pour le plaisir...

 COMMENTAIRES DE MAMAN:

"Ces pages me rappellent de très lointains souvenirs. Inattendus : Par exemple : « Calcul sur l’ardoise » Cela consistait à  écrire, puis montrer, la réponse à une question posée par la maîtresse. J’aimais beaucoup ça. J’étais très bonne à ce petit jeu."

Voici quelques textes de chansons qui me font vibrer...

Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.

Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale {2x}.

On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, Aïe Aïe Aïe 
Ça fait déjà un fameux bail {2x}.

Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.

Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant {2x}.

On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.

On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.

Paroles et musique de Serge Rezvani (alias Bassiak)

"Toulouse" Claude Nougaro 1987

Qu'il est loin mon pays, qu'il est loin
Parfois au fond de moi se raniment
L'eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes

O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse

Je reprends l'avenue vers l'école
Mon cartable est bourré de coups de poing
Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne

O mon païs, ô Toulouse

Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillone jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu'on se traite
Il y a de l'orage dans l'air et pourtant

L'église St-Sernin illumine le soir
D'une fleur de corail que le soleil arrose
Une fleur de corail que le soleil arrose
C'est peut-être pour ça malgré ton rouge et noir
C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose

Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ?

Voici le Capitole, j'y arrête mes pas
Les ténors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses
J'entends encore l'écho de la voix de papa
C'était en ce temps-là mon seul chanteur de blues

Aujourd'hui, tes buildings grimpent haut
A Blagnac, tes avions sont plus beaux
Si l'un me ramène sur cette ville
Pourrai-je encore y revoir ma pincée de tuiles

O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse

Le canal du Midi, Photo M.B